Défi «Plus on est de fous...»

Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez

Je participe au défi «Plus on est de fous, plus on lit»...

Gabriel Garcia Marquez

Gabriel Garcia Marquez

Cent ans de solitude G.G. Marquez

Cent ans de solitude G.G. Marquez

Arbre généalogique des Arcadio

Arbre généalogique des Arcadio

Cent ans de solitude.... journal du défi

Mercredi 22 septembre 2021

Jour 1 du défi «Cent ans de solitude». Il y a longtemps que je voulais lire ce livre...par manque de temps, par paresse,  peut-être aussi à cause  de sa réputation de livre compliqué, difficile, j'avais toujours remis à plus tard. L'occasion m'est offerte.  J'ai sorti le livre de la bibliothèque et, à la suggestion de certains membres du groupe, imprimé l'arbre généalogique des personnages.

J'ai 2 lectures à faire avant et je me lance début octobre aux  îles de la Madeleine, chez-moi,  où je passerai une semaine.

Lundi4 octobre 2021

Ca y est. C'est parti. Me voilà lancé dans l'univers fantasmagorique de G.-G. M. Je ne sais trop pourquoi, en lisant les premières pages, j'ai tout de suite pensé à l'ambiance étrange évoquée par Bob Dylan dans Désolation Row.

C'est une écriture luxuriante. Jusqu'à maintenant, j'ai eu très peu recours à l'arbre généalogique des Buendia pour suivre l'histoire. J'aime ce vieillard qui approche les deux cents ans, cette femme enceinte depuis douze mois et ces enfants qui naissent avec une queue de cochon. C'est déjà tout un programme. Et j'en suis qu'à la page 68.

Mardi5 octobre.

J'avance. Je prends mon temps...je n'ai pas hâte de sortir de cet univers déjanté. Tous ces personnages sont plus grands que nature. Je suis déçu de la fin de l'histoire d'Amaranta et de Pietro Crespi. C'est un choc aussi grand que la mort de Stéphane Pouliot dans District 31...

"La veille des élections, don Apolinar Moscote en personne lut un avis interdisant, dès minuit et pour quarante-huit heures, la vente de boissons alcoolisées et les rassemblements de plus de trois personnes n'appartenant pas à la même famille.".... ça nous rappelle quelque chose. (p.107)

On va de surprises en surprises dans une chronologie complètement chamboulée. Au diable l'arbre généalogique...pas besoin d'y référer trop souvent pour suivre... on s'éclate!

Vendredi, 8 octobre 2021

J'avance au  rythme de deux chapitres par jour ( il y a des chapitres, bien qu'ils ne soient pas identifiés). J'ai écouté avec beaucoup d'intérêt l'émission POEDFPOL de mercredi... Jean Fugère connaît bien l'oeuvre de GGM et ses commentaires sont très appréciés.

Il faut lire Cent ans de solitude sans préjugés, faire abstraction de toute morale ( oui, frères et soeurs couchent ensemble, quitte à donner des enfants avec une queue de cochon), on peut tomber amoureux de sa tante, d'une enfant de trois ans...si l'on lit Cent ans de solitude avec une grille réaliste, c'est sûr que ça peut être un peu choquant.

Umberto Éco dans The  Role  of the Reader et L'œuvre ouverte affirmait que la lecture d'une œuvre était fonction du contexte, de l'environnement et de la personnalité du lecteur : ses valeurs, ses convictions, etc.

Ce que je retiens de tout cela : il faut lire Cent ans  de solitude  comme une sorte de rêve éveillé, avec la naïveté de l'enfance. Et ça fonctionne. Pour moi en tout cas.  Bien sûr si on a lu une biographie de GGM, ça peut donner des explications...sur la symbolique  des petits poissons d'or, par exemple.

Mercredi 13 octobre

Plus j'avance dans ma lecture, plus je réalise que beaucoup d'auteurs ont été inspirés par les personnages de Cent ans de solitude. Les personnages des Chroniques du Plateau Mont-Royal  de Michel Tremblay sont en quelque sorte des cousins de ceux de GGM.

La compression  de l'espace-temps, la lévitation des personnages, les pouvoirs sulfureux de Remedios-la-belle, l'appétit gargantuesque de l'éléphante finissent par nous paraître tout à fait normaux.

Lundi 18 octobre

Mission accomplie.  Je viens de terminer «Cent ans de solitude». Un peu étourdi. Ébêtée. Une saga touffue qui se termine avec la disparition du dernier Auréliano dont le destin était déjà préfiguré dans les parchemins de Melquiades.

Derniers commentaires

02.11 | 01:39

Je crois que j'aurais pu partager quelques lignes de tes paragraphe.

Belle œuvre. Bravo!

28.06 | 13:29

28.06 | 02:04

Riche idée

Début costaud pour 2022.Moi,j’ai débuté plus léger.J’ai bien aimé La menthe et le cumin ,récit réconfortant de souvenirs sur la cuisine familiale de ses parents immigrants de Pascale Navarro

19.01 | 22:56

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