C'est l'été....on regarde de vieux classiques

«MORE» 1969  et «LA VALLÉE» 1971

«MORE» 1969 et «LA VALLÉE» 1971

MORE

MORE

La Vallée

La Vallée

«MORE» et «LA VALLÉE» : deux films culte de la culture hippie de la fin des années 60

Ces deux films de Barbet Schroeder réalisés à la fin des années 60, début des années 70 sont représentatifs de la culture de l'époque. Sex and drugs and rockn'roll,  pour utiliser une formule clichée.

Je devais avoir 18 ans quand j'ai vu  «MORE» pour la première fois.  Je me souviens avoir été   fasciné par les paysages presque lunaires d'Ibiza,  mais anxieux et perplexe quant à la consommation des drogues.

L'histoire est triste et simple. Stephan, un jeune étudiant allemand, débarque à Paris où il fait la rencontre d'Estelle Miller, une américaine qui habite à l'hôtel de la Lousiane. Il tombera follement amoureux de cette dangereuse junkie. Elle l'entraînera à Ibiza où elle l'initiera aux drogues dures, notamment à l'héroïne. 

Il mourra d'une overdose d'héroïne, seul  et sera porté en terre par celui-là même qui lui avait refilé la dose mortelle.

Quant à «La vallée» réalisé en 1971, il y est question du mythe du paradis perdu.

Viviane, la femme du consul de France à Melbourne,  (Bulle Ogier) se trouve en Nouvelle-Guinée à la recherche de plumes exotiques pour sa boutique parisienne. Elle y fera la rencontre d'Olivier, un jeune américain avec qui elle s'embarquera dans une aventure au coeur de la jungle guinéenne avec une petite bande de hippies à la recherche de la mystérieure vallée, très difficile d'accès.

Ils feront la rencontre de différentes tribus de pygmés... ce qui donne au film des allures de documentaire anthropologique.  Très intéressant.

Juiller 2021

Le cycle «Antoine Doinel»

C'est l'été, ou presque... il n'y a rien de vraiment emballant à la télé; on a pas mal vu les nouveautés sur Netflix... C'est le temps de fouiller dans nos DVD et de revoir des vieux classiques.

Pourquoi pas commencer avec Truffaut et le cycle «Antoine Doinel» avec l'incomparable Jean-Pierre Léaud, l'alter ego de François Truffaut.

Le cycle «Antoine Doinel»

Le cycle «Antoine Doinel»

François Truffaut

François Truffaut

Jean-Pierre Léaud

Jean-Pierre Léaud

Jean-Pierre Léaud dans tous ses états

- Les 400 coups (1959) / Premier volet du cycle Antoine Doinel. Il a douze ans, vit mal chez ses parents qui ne s'entendent pas. Il fugue, fait des mauvais coups. Ce qui le conduit à l'école de réforme d'où il s'évadera. Gros plan sur Antoine face à la mer. FIN!

- Baisers volés (1968) / Antoine a dans le jeune vingtaine. Il sort de l'armée d'où il a été révoqué pour insubordination. Pour gagner sa croute, il multiplie les petits boulots : veilleur d enuit dans un hôtel, puis détevctive privé. Il fera la connaissance de Fabienne Tabar (sublime Delphine Seyrig) dont il tombe amoureux. «Cette femme est une apparition». Il renoue avec Christine, une amie d'adolescence.

- Domicile conjugal (1070) / Antoine a épousé Christine. Elle donne des leçons de violon. Il est devenu fleuriste. Par la suite, il deviendra pilote de maquettes de bateaux pour une société américaine. Il est galvanisé par la naissance de son fils, Alphonse.

Il rencontre une énigmatique japonaise dont il se lassera très vite. Entre temps, son mariage aura pris l'eau.

- L'amour en fuite (1976) / Fin du cycle. Film nostalgie qui reprend beaucoup d'extraits des autres films du cycle Doinel. Il revoit Colette (Marie-France Pisier), son amour platonique adolescent. Il vit maintenant avec Sabine. Chapeau pour la très belle chanson d'Alain Souchon «L'amour en fuite».

Très intéressant de revoir ces films de l'un de mes cinéastes français préférés.

Du 12 au 15 mai 2021

FILMS VUS RÉCEMMENT AU CINÉMA

Antoinette dans les Cévennes

Antoinette dans les Cévennes

Nomadland

Nomadland

Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait

Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait

Trois films, trois univers

Les salles de cinéma sont maintennat rouvertes depuis quelques semaines. Enfin! Il ya peu de monde en semaine, parfois ça ressemble à des projections privées.

«Antoinette dans les Cévennes», c'est un divertissement tout à fait charmant mettant en vedette Laure Calamy qu'on a découverte dans «Appelez mon agent». Alntoinette vit une relation amoureuse avec son collègue professeur de lycée. Elle décide de le suivre, à son insu, dans les Cévennes où il est en vacances avec sa femme et sa fille. Un film drôle où on ne se casse pas la tête. Très efficace en ces temps difficiles  pour un retour au cinéma en salle. La scène d'ouverture est  vraiment géniale. «Amoureuse» tout simplement.

«Nomadland», c'est presque un documentaire. Ce film de la jeune réalisatrice d'origine chinoise, Chloé Zhao a  raflé presque tous les prix au Academy Awards cette année. La performance de Frances Mc Dormand en veuve qui vit dans son camper van et multiplie les petits boulots pour survivre est exceptionnel de vérité. Un portrait saisissant de ces personnes qui vivent en marge de la société de consommation et qui, malgré tout, font preuve de beaucoup de résilience et d'entraîde. C'est puissant et ça fait réfléchir.

«Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait» d'Emmanuel Mouret nous entraîne dans les  méandres amoureux de Daphné,  Maxime et François. Disons le d'emblée, le cinéma  d'Emmanuel Mouret ressemble à celui d'Éric Rhomer. C'est très bavard, un peu long...mais c'est aussi charmant. Si on a aimé Rhomer, on aimera Mouret. Moi j'ai bien aimé.

Avril-mai 2021.

Cinéma maison (Covid oblige)

Les cinémas étant fermés pour cause de Covid 19, on se fait son  cinéma à la maison.

- A Rainy Day in New-York de Woody Allen : une petite comédie romantique, le temps d'un week-end en amoureux à Manhattan qui connaîtra pas mal d'imprévus. Timothée Chalamet (Gatsby) et Elle Fanning (Ashleigh) sont les acteurs principaux. ❤❤❤👍

- L'odeur de la papaye verte de Tran Anh Hung : ce n'est pas une nouveauté. Caméra d'or au festival de Cannes en 1992, le film raconte l'histoire de Mûi, une petite paysanne de 10 ans qui travaille comme une servante dans une famille de Hanoï. Un magnifique film tout en silences et en gros plans sublimes. ❤❤❤❤

- Beautiful Boy de Félix Van Groeningen : d'après l'histoire vraie du journaliste David Sheff qui a accompagné son fils Nic dans son combat pour sortir de l'enfer de la drogue. Avec Timothée Chalamet et Steve Carell.👍

- Downfall de Olivier Hirschbiegel : les derniers jours d'Hitler et de sa garde rapprochée dans le bunker berlinois. Magistrale performance de Bruno Ganz. Un grand film de près de 3 heures.❤❤❤❤

- Secret Ceremony de Joseph Losey : ce film étrange réalisé en 1968 réunit Élizabeth Taylor dans le rôle d'une ancienne prostituée (Leonora) et la jeune Mia Farrow (Cenci), orpheline et héritière d'un immense domaine où elle vit seule. Elle croit reconnaître sa mère chez cette femme qui a elle-même perdu sa fille il y a plusieurs années. Un étrange jeu s'installe entre elles. L'arrivée du beau père de Cenci (Robert Mitchum) viendra compliquer les choses. Un film étrange et complètement envoûtant. ❤❤❤❤

- The Servant de Joseph Losey : je découvre le cinéma de Joseph Losey, ce cinéaste britanno-américain très prolifique dans les annéées 60. «The Servant» est sans doute le film qui a véritablement lancé la carrière de Dirk Bogarde. Dans le film réalisé en 1963, il incarne un serviteur qui est embauché par un jeune et riche aristocrate londonnien. Bien vite Barrett va prendre une place de plus en plus importante dans la vie de son maître jusqu'à inverser les rôles. Un chef d'oeuvre de perversité. Le scénario est du célèbre dramartuge britannique, Harold Pinter. On faisait vraiment des films exceptionnels en ces temps-là. De magnifiques images en noir et blanc. ❤❤❤❤

- Accident de Joseph Losey (1967) :  Stephen est professeur de philosophie à l'université. Il vit avec sa femme et ses deux enfants dans une magnifique domaine à lacampagne. Le film est un long flash back d'un étrange chassé croisé entre Stephen, Willliam et Anna, deux étudiants de Stephen, et  Charlie un collègue professeur. Toute l'histoire tourne autour de la mystérieuse Anna (Jacqueline Sassard) qui vient bousculer leur univers. Une atmosphère ombrageuse typique du cinéma de Losey.

Un autre grand film de Joseph Losey avec, bien sûr, une interprétation magistrale de Dirk Bogart. (30-01-2021)

❤❤❤❤

- Eva de Joseph Losey (1962). Un des très grands films de Jeanne Moreau dans le rôle d'une femme qui séduit les hommes pour mieux les détruire. Elle opère à Rome et surtout à Venise où presque tout le film est tourné en noir et blanc. On peut admirer Jeanne Moreau filmée avec une très grande sensualité. Et que dire de Venise au début des années 60 avant la horde des touristes... et les apéro au Harry's Bar. Envoûtant et maléfique. (31-01-2021)

❤❤❤❤

- Camille Claudel de Bruno Nuytten (1987) : Isabelle Adjani au sommet de son art dans le rôle de Camille Claudel aux côtés de Gérard Depardieu en Auguste Rodin. Une grande performance d'acteurs. Une réalisation impeccable. Un grand film que j'ai toujours du plaisir à revoir. (31-01-2021) ❤❤

- Le Christ s'est arrêté à Éboli de Francesco Rosi (1979) : n'ayons pas peur des mots. Ce film est un pur chef d'oeuvre. J'avais lu il y a plusieurs années le livre de Carlo Lévi. Le film qui fait plus de trois heures et demie raconte le quotidien de l'écrivain, peintre et activiste politique, Carlo Lévi lors de son année passée en résidence surveillée dans un petit village haut perché perdu dans les Pouilles.

Les paysans y vivent très pauvrement dans une sorte d'autarcie. Il y a bien sûr le maire fasciste, le curé un peu fou (François Simon) et Carlo Lévi magistralement interprété par Gian Maria Volonté dans un de ses grands rôles au cinéma avec «Un citoyen au dessus de tout soupçon» d'Élio Petri. Lévi s'intégrera dans cette communauté austère et repliée sur elle-même.

Don Carlo comme l'appellent les paysans aura été tellement marqué par son année passée à Aliano qu'il demandera d'être inhumé là-bas. Il est mort à Rome en 1975. Le récit étant très lent et très long, on a eu le brillante idée, chez Criterion, de diviser le film en quatre parties, ce qui facilite le visionnement. Un très très beau film. Une réflexion sur la liberté et l'engagement. ❤❤❤❤❤ (18-12-2020)

C'est le temps des bilans.

Alors allons y avec 10 films que j'ai bien aimés en 2019.

Joker de Todd Phillips

Parasite de Bong Joon-ho

Les meilleures années d'une vie de Claude Lelouch

Douleur et gloire de Pedro Almodovar

Once upon a time in Hollywood de Quentin Tarantino

Yesterday de Danny Boyle ❤ Marriage Story de Noah Baumbach

Irishman de Martin Scorcese

Les deux papes de Fernando Meirelles

Cold War de Pavel Pawlikowski

Marriage Story de Noah Baumbach

DES FILMS EN DVD...

que j'ai vus, revus et que je reverrai encore.

Blow Up (M. Antonioni, 1966) / Un film culte pour moi.

Z (C. Gavras, 1969) / Exit les Colonels

Paris, Texas (W. Wenders, 1984) / Sur la musique de Ry Cooder

The Player (R. Altman, 1992) / Hollywood dans tous ses états.... (31/01/2020)

The English Patient (A. Minghella, 1996) / Du grand romantisme

Time Regained / Le temps retrouvé (R. Ruiz,1999) / Proust au cinéma...un défi (14/12/99)

Parle avec elle (P. Almodovar, 2002) / Le meilleur Almodovar, selon moi ( 6/01/2020)

The Lives of Others (F. -H. Von Donnersmarck, 2007) / Les horreurs de la STASI

Quai d'Orsay (B. Tavernier, 2014) / Je stabilote... Thierry Lhermite à son meilleur

Boyhood (R. Linktaler, 2014) / Une prouesse cinématographique

Derniers commentaires

02.11 | 01:39

Je crois que j'aurais pu partager quelques lignes de tes paragraphe.

Belle œuvre. Bravo!

28.06 | 13:29

28.06 | 02:04

Riche idée

Début costaud pour 2022.Moi,j’ai débuté plus léger.J’ai bien aimé La menthe et le cumin ,récit réconfortant de souvenirs sur la cuisine familiale de ses parents immigrants de Pascale Navarro

19.01 | 22:56

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